Mettre du sirop chaud dans un baril de sirop froid qu'en pensez vous???

Jaimerais avoir vos avis sur le sujet

Le sirop d'érable est un liquide visqueux.  Le mélange de 2 sirops ne se fait pas aussi facilement que des liquides plus liquide.

Si on met du sirop dans un baril de sirop froid, ils ne se mêleront pas vraiment.  Le chaud va couler au travers du froid, et rester séparé de l'autre sans se mêler.  Une fois refroidi on aura 2 sirop pas mêlés.  Mais si on prend un échantillon on va voir que l'apparence est trouble comme si on regardait au travers d'une vieille vitre d'une vieille maison.

Si cet échantillon est soumi à un spectrophomètre pour le classement, le jet de lumière ne traversera pas normalement ce sirop trouble et ça va indiquer une transmission de lumière plus basse qu'elle ne le serait normalement.  On obtient alors un classement plus sévère que ce qu'on aurait pus avoir.

La solution est d'avoir un 2e siroptier après filtration où on peux y accumuler la quantité de sirop nécessaire pour remplir le baril.  On y envoi le sirop chaud au travers de l'autre refroid, mais comme ce siroptier est ouvert on peux le brasser avec une rame ou un agitateur.  Le brassage mécanique va uniformiser le mélange des 2 sirops.  On aura plus cet effet trouble.

Pour un mélange réussi, on doit avoir une température minimum de 100°F.  De mettre du sirop chaud dans du sirop froid ne fait pas apparaître de cristaux.  On peux donc demain ou dans 3 jours mettre du sirop chaud dans du sirop froid pour élever la température à 100°F et brasser pour homogéniser.  Une fois le volume nécessaire pour remplir le baril, on fait la correction de la densité si c'est nécessaire et on rempli le baril en un seul coup.

Merci Joël de ces explications .

Joël a écrit:Le sirop d'érable est un liquide visqueux.  Le mélange de 2 sirops ne se fait pas aussi facilement que des liquides plus liquide.

Si on met du sirop dans un baril de sirop froid, ils ne se mêleront pas vraiment.  Le chaud va couler au travers du froid, et rester séparé de l'autre sans se mêler.  Une fois refroidi on aura 2 sirop pas mêlés.  Mais si on prend un échantillon on va voir que l'apparence est trouble comme si on regardait au travers d'une vieille vitre d'une vieille maison.

Si cet échantillon est soumi à un spectrophomètre pour le classement, le jet de lumière ne traversera pas normalement ce sirop trouble et ça va indiquer une transmission de lumière plus basse qu'elle ne le serait normalement.  On obtient alors un classement plus sévère que ce qu'on aurait pus avoir.

La solution est d'avoir un 2e siroptier après filtration où on peux y accumuler la quantité de sirop nécessaire pour remplir le baril.  On y envoi le sirop chaud au travers de l'autre refroid, mais comme ce siroptier est ouvert on peux le brasser avec une rame ou un agitateur.  Le brassage mécanique va uniformiser le mélange des 2 sirops.  On aura plus cet effet trouble.

Pour un mélange réussi, on doit avoir une température minimum de 100°F.  De mettre du sirop chaud dans du sirop froid ne fait pas apparaître de cristaux.  On peux donc demain ou dans 3 jours mettre du sirop chaud dans du sirop froid pour élever la température à 100°F et brasser pour homogéniser.  Une fois le volume nécessaire pour remplir le baril, on fait la correction de la densité si c'est nécessaire et on rempli le baril en un seul coup.

Merci de ton explication!! Tu ne serais pas Joël Boutin par hasard?

oui

sauf que cela c'est fait depuis la nuit des temps...et ce fait encore....

on a pas de sirop radioactif pour autant

pour moi la difference entre remplir un baril en un coup ou en plusieurs fois...2 et +....ton baril sera plus lourd que les autre parce qu'il fini par entre plus de sirop dedans

sirop chaud prend de l'expansion vs le froid

meme si l'idéal est de ne plus ouvrir ton baril et l'emplir d'un coup....moi je fend pas les cheveux en quatre pour autant....j'ai tellement autre chose a me casse la tete

d'une journée a l'autre ...je perd rarement 3 classe de sirop...pour avoir un problème de limpidité...ou quoique ce soit d'autre

Joël a écrit:Le sirop d'érable est un liquide visqueux.  Le mélange de 2 sirops ne se fait pas aussi facilement que des liquides plus liquide.

Si on met du sirop dans un baril de sirop froid, ils ne se mêleront pas vraiment.  Le chaud va couler au travers du froid, et rester séparé de l'autre sans se mêler.  Une fois refroidi on aura 2 sirop pas mêlés.  Mais si on prend un échantillon on va voir que l'apparence est trouble comme si on regardait au travers d'une vieille vitre d'une vieille maison.

Si cet échantillon est soumi à un spectrophomètre pour le classement, le jet de lumière ne traversera pas normalement ce sirop trouble et ça va indiquer une transmission de lumière plus basse qu'elle ne le serait normalement.  On obtient alors un classement plus sévère que ce qu'on aurait pus avoir.

La solution est d'avoir un 2e siroptier après filtration où on peux y accumuler la quantité de sirop nécessaire pour remplir le baril.  On y envoi le sirop chaud au travers de l'autre refroid, mais comme ce siroptier est ouvert on peux le brasser avec une rame ou un agitateur.  Le brassage mécanique va uniformiser le mélange des 2 sirops.  On aura plus cet effet trouble.

Pour un mélange réussi, on doit avoir une température minimum de 100°F.  De mettre du sirop chaud dans du sirop froid ne fait pas apparaître de cristaux.  On peux donc demain ou dans 3 jours mettre du sirop chaud dans du sirop froid pour élever la température à 100°F et brasser pour homogéniser.  Une fois le volume nécessaire pour remplir le baril, on fait la correction de la densité si c'est nécessaire et on rempli le baril en un seul coup.

Merci beaucoup !!

Toujours agréable de voir des explications clairs et nets !!

Salutation

Goudrelle

salut Joel pouvoir lire tes commentaires est un plaisir.

Merci Joël de participer au forum,

J'ai suivi ta formation d'évaporation d'eau d'érable à Thetford cet automne et tu es vraiment bon pédagogue.

David Bolduc