Rechercher
Derniers sujets
Travail en forêt : attention au froid
4 participants
Page 1 sur 1
Travail en forêt : attention au froid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FORÊTS
1 FÉVRIER 2024
Travail en forêt : attention au froid
MAURICE GAGNON
Collaboration spéciale
Selon Nicolas Bégin, porte-parole de la CNESST, l’exposition au froid peut avoir des impacts sur la santé des travailleurs du milieu acéricole, et ce, même pour de courtes périodes, lorsque la température ambiante est inférieure à 5 °C.
L’accroissement de la taille des érablières fait en sorte que certains travaux qui autrefois se faisaient plus tôt en saison s’échelonnent maintenant sur les mois d’hiver, donc, dans les périodes beaucoup plus froides. Les travailleurs acéricoles et forestiers doivent nécessairement être plus prudents et porter des vêtements appropriés aux conditions climatiques de cette nouvelle réalité.
« Quand on avait de plus petites entreprises, on limitait les travaux dans les périodes plus froides au bûchage; on ne faisait pas les travaux liés à la production acéricole », lance Joël Boutin, conseiller acéricole. Avec l’augmentation du nombre d’entailles, les gens doivent maintenant entailler plus tôt, souvent à partir de décembre ou janvier, s’ils veulent arriver. Ils sont davantage susceptibles de travailler par temps très froid, dit-il.
Vêtements appropriés
Ainsi, ajoute M. Boutin, on doit s’habiller plus chaudement pour faire face aux températures plus froides. « Il ne faut pas lésiner sur la qualité des vêtements que l’on achète », insiste-t-il. On choisira des vêtements qui respirent, des gants chauds et de bonnes bottes afin de prévenir les engelures.
Les travailleurs peuvent s’inspirer des sportifs en utilisant différentes couches de vêtements qu’ils peuvent mettre ou retirer au besoin. Cependant, ils doivent prendre en compte qu’ils peuvent être pendant de longs moments sans bouger, ajoute le conseiller acéricole.
Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST), les orteils, les doigts, les oreilles et le nez sont les parties du corps les plus à risque parce qu’elles sont dépourvues de muscles importants capables de produire de la chaleur. Ces parties du corps doivent donc être bien protégées.
Joël Boutin, conseiller acéricole, entouré de travailleurs mexicains vêtus pour affronter les hivers québécois. Photo : Gracieuseté de Joël Boutin
Comme plusieurs entreprises font appel à des travailleurs étrangers venant de pays du sud, il faut leur acheter des vêtements chauds appropriés aux conditions climatiques québécoises avant de les envoyer en forêt, soutient Joël Boutin.
Éviter de sortir
Travailleur forestier de longue date, André Roy croit pour sa part que l’on devrait, lorsque c’est possible, reporter les sorties en forêt quand le thermomètre atteint les -20 ou -25 °C. Non seulement les risques pour les individus sont plus grands, mais le matériel fonctionne moins bien et les arbres ne réagissent pas de la même façon à l’abattage, précise-t-il.
Le bois, c’est un peu comme le métal. Quand il est extrêmement gelé, il devient cassant et il devient beaucoup plus difficile de diriger la chute des arbres. Tout casse.
André Roy
Selon le sylviculteur, il n’y a rien de productif à s’entêter à travailler en forêt par grand froid, surtout dans le feuillu.
Le principal signe à surveiller est le vent. « Il est possible que l’avant-midi, vous ayez un temps ensoleillé, peu venteux. Parfois, ça va s’adoucir, mais les grands vents vont arriver et ça devient problématique pour la direction des arbres, aussi », mentionne M. Roy, qui a souvent connu dans sa carrière les aléas du travail en forêt par grand froid.
Les principaux risques
La sécurité des ouvriers n’est pas à prendre à la légère puisque le travail à l’extérieur par temps froid peut représenter des risques importants pour la santé et la sécurité des travailleurs. « En ce qui a trait aux risques pour la santé, il peut s’agir de gelures, d’engelures et d’hypothermie. L’exposition au froid peut aussi entraîner de graves lésions pouvant aller jusqu’à l’amputation, la perte de conscience et même le décès », souligne Nicolas Bégin, porte-parole de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Parmi les facteurs de risques, la CNESST cite l’environnement (basse température, vent, précipitations); l’habillement (mauvaise isolation, peau exposée, mauvaise imperméabilité); des mesures administratives (absence d’alternance travail-réchauffement, travail extérieur intensif, prise de pauses à l’extérieur) et des mesures techniques (commandes et leviers difficilement utilisables avec des gants, absence d’isolement sur les surfaces à risque de contact).
Certaines conditions augmentent les risques, même à des températures supérieures à zéro, note l’organisme. Parmi celles-ci, on retrouve l’humidité de l’air, les vêtements mouillés, trop légers ou trop chauds, la peau exposée, la durée de l’exposition au froid, la transpiration abondante ou encore une tâche imposant des contraintes physiques comme la réparation d’une machine (travail à mains nues, tâche qui implique peu d’efforts physiques ou peu de mouvements).
Des signaux avant-coureurs
Selon Nicolas Bégin, l’exposition au froid peut avoir des impacts sur la santé des travailleurs du milieu acéricole, et ce, même pour de courtes périodes, lorsque la température ambiante (à l’abri du vent) est inférieure à 5 °C. Il est alors impératif d’être vigilant.
Dans des conditions de froid intense, l’employeur doit mettre en place des mesures préventives pour fournir à ses travailleuses et travailleurs des conditions sécuritaires. De leur côté, ces derniers doivent appliquer ces mesures et surveiller sur eux-mêmes et leurs collègues les signes et les symptômes de lésions liées au froid.
Nicolas Bégin
Comment identifier ces signaux avant-coureurs d’engelure, de gelure ou d’hypothermie? Les engelures peuvent se manifester par des rougeurs, tuméfactions, sensations de picotement et douleurs.
Une sensation de picotement, l’engourdissement progressif, la perte graduelle de la sensibilité sont des signes de gelure, tout comme la peau blanche, glacée et cireuse.
Pour le risque d’hypothermie, on portera attention aux signaux suivants : extrémités froides et engourdissement au point de provoquer des maladresses; grelottement très marqué; baisse de la vigilance, manque de concentration; comportement inhabituel ou bizarre.
« Chacun des symptômes décrits est un signal d’alarme et doit entraîner une action immédiate », insiste le porte-parole de la CNESST.
Moyens de prévention
« La mise en place de moyens de prévention adaptés aux travailleurs acéricoles par les employeurs permet de réduire le nombre de lésions liées au travail au froid », ajoute M. Bégin. Ces actions peuvent prendre la forme suivante : mettre un abri chauffé à leur disposition, leur fournir des vêtements de protection adaptés à la température lorsqu’ils sont requis, alterner les périodes de travail et de réchauffement.
Pour leur part, les travailleurs acéricoles doivent aussi considérer les prévisions météorologiques et s’habiller en conséquence, selon la CNESST. On recommande de couvrir toute la peau exposée en gardant la liberté de mouvement nécessaire pour exécuter ses tâches de façon sécuritaire, de prévoir des vêtements de rechange et de remplacer rapidement tout vêtement humide ou mouillé et, surtout, de demeurer actif et mobile, tout en prenant des pauses fréquentes à l’abri du vent ou au chaud.
Attention aux signaux
Engelures : rougeur, enflure, picotements et douleur
Gelures superficielles : surviennent lorsque les couches superficielles de la peau gèlent et deviennent blanches, engourdies et dures, mais les tissus situés plus en profondeur ne sont pas touchés.
Gelures : surviennent lorsque la température des tissus descend sous le point de congélation ou lorsque la circulation sanguine est entravée.
Symptômes : inflammation de la peau par plaques et douleur légère.
Pied d’immersion/pied des tranchées : survient lorsque les pieds sont mouillés ou froids pendant une période prolongée.
Symptômes : picotements, engourdissements, démangeaison, douleur, enflure et ampoules.
Hypothermie : la forme la plus grave d’affection causée par le froid. La perte excessive de chaleur corporelle peut être mortelle.
Les signes avant-coureurs sont : nausées, fatigue, étourdissements, irritabilité, euphorie, douleur aux extrémités (mains, pieds, oreilles) et frissons intenses. On doit amener les travailleurs dans un abri chauffé et obtenir de l’aide médicale au besoin.
Source : Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST)
FORÊTS
1 FÉVRIER 2024
Travail en forêt : attention au froid
MAURICE GAGNON
Collaboration spéciale
Selon Nicolas Bégin, porte-parole de la CNESST, l’exposition au froid peut avoir des impacts sur la santé des travailleurs du milieu acéricole, et ce, même pour de courtes périodes, lorsque la température ambiante est inférieure à 5 °C.
L’accroissement de la taille des érablières fait en sorte que certains travaux qui autrefois se faisaient plus tôt en saison s’échelonnent maintenant sur les mois d’hiver, donc, dans les périodes beaucoup plus froides. Les travailleurs acéricoles et forestiers doivent nécessairement être plus prudents et porter des vêtements appropriés aux conditions climatiques de cette nouvelle réalité.
« Quand on avait de plus petites entreprises, on limitait les travaux dans les périodes plus froides au bûchage; on ne faisait pas les travaux liés à la production acéricole », lance Joël Boutin, conseiller acéricole. Avec l’augmentation du nombre d’entailles, les gens doivent maintenant entailler plus tôt, souvent à partir de décembre ou janvier, s’ils veulent arriver. Ils sont davantage susceptibles de travailler par temps très froid, dit-il.
Vêtements appropriés
Ainsi, ajoute M. Boutin, on doit s’habiller plus chaudement pour faire face aux températures plus froides. « Il ne faut pas lésiner sur la qualité des vêtements que l’on achète », insiste-t-il. On choisira des vêtements qui respirent, des gants chauds et de bonnes bottes afin de prévenir les engelures.
Les travailleurs peuvent s’inspirer des sportifs en utilisant différentes couches de vêtements qu’ils peuvent mettre ou retirer au besoin. Cependant, ils doivent prendre en compte qu’ils peuvent être pendant de longs moments sans bouger, ajoute le conseiller acéricole.
Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST), les orteils, les doigts, les oreilles et le nez sont les parties du corps les plus à risque parce qu’elles sont dépourvues de muscles importants capables de produire de la chaleur. Ces parties du corps doivent donc être bien protégées.
Joël Boutin, conseiller acéricole, entouré de travailleurs mexicains vêtus pour affronter les hivers québécois. Photo : Gracieuseté de Joël Boutin
Comme plusieurs entreprises font appel à des travailleurs étrangers venant de pays du sud, il faut leur acheter des vêtements chauds appropriés aux conditions climatiques québécoises avant de les envoyer en forêt, soutient Joël Boutin.
Éviter de sortir
Travailleur forestier de longue date, André Roy croit pour sa part que l’on devrait, lorsque c’est possible, reporter les sorties en forêt quand le thermomètre atteint les -20 ou -25 °C. Non seulement les risques pour les individus sont plus grands, mais le matériel fonctionne moins bien et les arbres ne réagissent pas de la même façon à l’abattage, précise-t-il.
Le bois, c’est un peu comme le métal. Quand il est extrêmement gelé, il devient cassant et il devient beaucoup plus difficile de diriger la chute des arbres. Tout casse.
André Roy
Selon le sylviculteur, il n’y a rien de productif à s’entêter à travailler en forêt par grand froid, surtout dans le feuillu.
Le principal signe à surveiller est le vent. « Il est possible que l’avant-midi, vous ayez un temps ensoleillé, peu venteux. Parfois, ça va s’adoucir, mais les grands vents vont arriver et ça devient problématique pour la direction des arbres, aussi », mentionne M. Roy, qui a souvent connu dans sa carrière les aléas du travail en forêt par grand froid.
Les principaux risques
La sécurité des ouvriers n’est pas à prendre à la légère puisque le travail à l’extérieur par temps froid peut représenter des risques importants pour la santé et la sécurité des travailleurs. « En ce qui a trait aux risques pour la santé, il peut s’agir de gelures, d’engelures et d’hypothermie. L’exposition au froid peut aussi entraîner de graves lésions pouvant aller jusqu’à l’amputation, la perte de conscience et même le décès », souligne Nicolas Bégin, porte-parole de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Parmi les facteurs de risques, la CNESST cite l’environnement (basse température, vent, précipitations); l’habillement (mauvaise isolation, peau exposée, mauvaise imperméabilité); des mesures administratives (absence d’alternance travail-réchauffement, travail extérieur intensif, prise de pauses à l’extérieur) et des mesures techniques (commandes et leviers difficilement utilisables avec des gants, absence d’isolement sur les surfaces à risque de contact).
Certaines conditions augmentent les risques, même à des températures supérieures à zéro, note l’organisme. Parmi celles-ci, on retrouve l’humidité de l’air, les vêtements mouillés, trop légers ou trop chauds, la peau exposée, la durée de l’exposition au froid, la transpiration abondante ou encore une tâche imposant des contraintes physiques comme la réparation d’une machine (travail à mains nues, tâche qui implique peu d’efforts physiques ou peu de mouvements).
Des signaux avant-coureurs
Selon Nicolas Bégin, l’exposition au froid peut avoir des impacts sur la santé des travailleurs du milieu acéricole, et ce, même pour de courtes périodes, lorsque la température ambiante (à l’abri du vent) est inférieure à 5 °C. Il est alors impératif d’être vigilant.
Dans des conditions de froid intense, l’employeur doit mettre en place des mesures préventives pour fournir à ses travailleuses et travailleurs des conditions sécuritaires. De leur côté, ces derniers doivent appliquer ces mesures et surveiller sur eux-mêmes et leurs collègues les signes et les symptômes de lésions liées au froid.
Nicolas Bégin
Comment identifier ces signaux avant-coureurs d’engelure, de gelure ou d’hypothermie? Les engelures peuvent se manifester par des rougeurs, tuméfactions, sensations de picotement et douleurs.
Une sensation de picotement, l’engourdissement progressif, la perte graduelle de la sensibilité sont des signes de gelure, tout comme la peau blanche, glacée et cireuse.
Pour le risque d’hypothermie, on portera attention aux signaux suivants : extrémités froides et engourdissement au point de provoquer des maladresses; grelottement très marqué; baisse de la vigilance, manque de concentration; comportement inhabituel ou bizarre.
« Chacun des symptômes décrits est un signal d’alarme et doit entraîner une action immédiate », insiste le porte-parole de la CNESST.
Moyens de prévention
« La mise en place de moyens de prévention adaptés aux travailleurs acéricoles par les employeurs permet de réduire le nombre de lésions liées au travail au froid », ajoute M. Bégin. Ces actions peuvent prendre la forme suivante : mettre un abri chauffé à leur disposition, leur fournir des vêtements de protection adaptés à la température lorsqu’ils sont requis, alterner les périodes de travail et de réchauffement.
Pour leur part, les travailleurs acéricoles doivent aussi considérer les prévisions météorologiques et s’habiller en conséquence, selon la CNESST. On recommande de couvrir toute la peau exposée en gardant la liberté de mouvement nécessaire pour exécuter ses tâches de façon sécuritaire, de prévoir des vêtements de rechange et de remplacer rapidement tout vêtement humide ou mouillé et, surtout, de demeurer actif et mobile, tout en prenant des pauses fréquentes à l’abri du vent ou au chaud.
Attention aux signaux
Engelures : rougeur, enflure, picotements et douleur
Gelures superficielles : surviennent lorsque les couches superficielles de la peau gèlent et deviennent blanches, engourdies et dures, mais les tissus situés plus en profondeur ne sont pas touchés.
Gelures : surviennent lorsque la température des tissus descend sous le point de congélation ou lorsque la circulation sanguine est entravée.
Symptômes : inflammation de la peau par plaques et douleur légère.
Pied d’immersion/pied des tranchées : survient lorsque les pieds sont mouillés ou froids pendant une période prolongée.
Symptômes : picotements, engourdissements, démangeaison, douleur, enflure et ampoules.
Hypothermie : la forme la plus grave d’affection causée par le froid. La perte excessive de chaleur corporelle peut être mortelle.
Les signes avant-coureurs sont : nausées, fatigue, étourdissements, irritabilité, euphorie, douleur aux extrémités (mains, pieds, oreilles) et frissons intenses. On doit amener les travailleurs dans un abri chauffé et obtenir de l’aide médicale au besoin.
Source : Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST)
_________________
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Aucune entaille pour 2024, année de reconstruction si Dieu le veut ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Amoureux des sucres, mais ma priorité numéro un, ma famille.
Je suis en constante recherche d'innovation et d'efficacité.
J'adore le "Vintage"
Expertise avancée en combustion de bois.
Goudrelle- Admin
- Messages : 18799
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 65
Ville/village : Val-des-Monts (Outaouais)
patrbell, t-blanc et Jean-Luc aiment ce message
Re: Travail en forêt : attention au froid
Ce texte est pour les patrons des travailleurs étrangers ?
_________________
Entrepreneur en service acéricole
Conseillé en rendement et qualité
Spécialité: Les fuites
Producteur retraité
5/16- Messages : 2604
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 56
Ville/village : ACTON VALE
Jean-Luc aime ce message
Re: Travail en forêt : attention au froid
5/16 a écrit:Ce texte est pour les patrons des travailleurs étrangers ?
_________________
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Aucune entaille pour 2024, année de reconstruction si Dieu le veut ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Amoureux des sucres, mais ma priorité numéro un, ma famille.
Je suis en constante recherche d'innovation et d'efficacité.
J'adore le "Vintage"
Expertise avancée en combustion de bois.
Goudrelle- Admin
- Messages : 18799
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 65
Ville/village : Val-des-Monts (Outaouais)
Re: Travail en forêt : attention au froid
5/16 a écrit:Ce texte est pour les patrons des travailleurs étrangers ?
Je dirais plus pour toute personne sans une bonne expérience de travail au froid. Le froid tout comme trop de chaleur ça peut tuer assez rapidement. En fait ça tue plusieurs humains a chaque année. Une branche gelé ou un top d'arbre sec ça tue un humain en un éclair. J'ai été chanceux car j'ai enfoncé dans l'épaisse couche de neige. Si non je ne serais pas la a vous écrire. Et j'ai bien des souvenirs de personnes morte ou amputé par le froid... Demandez aux urgentologues...
Re: Travail en forêt : attention au froid
Moi à chaque fois que je vais sur ma terre à bois j,a un petit camp 10x12 je fait toujours un feu même si c,est juste pour 1/2heur passer dans le bois
Denis- Messages : 532
Date d'inscription : 07/05/2017
Ville/village : shippagan
Sujets similaires
» Vtt de travail
» Travail Forestier
» connexion avec la foret
» Aménager sa foret
» Meche bolduc ATTENTION !!!
» Travail Forestier
» connexion avec la foret
» Aménager sa foret
» Meche bolduc ATTENTION !!!
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Hier à 22:40 par sirolland
» Nouveau chalumeau ??
Hier à 19:19 par christian poulin
» Dominion & Grimm 18 x 48 Modèle 92
Hier à 11:50 par Goudrelle
» L'Orignal m'attend
Hier à 6:52 par Goudrelle
» Terre enclavé
Ven 4 Oct 2024 - 8:03 par tperreault
» Réalisation 5/16
Jeu 3 Oct 2024 - 15:57 par Poulin
» Draft control 10 pces.(field control)type=m+mg2 monté sur T isolé 1 pce. $250.00
Lun 30 Sep 2024 - 18:45 par rodrigue
» Brasseur beurre érable
Lun 30 Sep 2024 - 5:45 par 5/16
» Souper des Sucriers
Dim 29 Sep 2024 - 20:38 par sirolland
» Thermometre electronique pour cheminée
Dim 29 Sep 2024 - 17:06 par Martin. Gauthier
» Pompe Gould LB 1012
Dim 29 Sep 2024 - 13:46 par Maya
» Tarte rustique aux pommes et à l’érable
Jeu 26 Sep 2024 - 21:55 par Goudrelle
» La nature nous réserve toujours des surprises !!!!
Jeu 26 Sep 2024 - 12:10 par sirolland
» CRÊPE SOUFFLÉE AU COUREUR DES BOIS ET AUX BLEUETS
Jeu 26 Sep 2024 - 8:35 par Goudrelle
» transmetteur de température
Dim 22 Sep 2024 - 12:46 par claudebizier
» oxygène sensor
Dim 22 Sep 2024 - 10:55 par claudebizier
» Vinaigrette crémeuse à l’érable
Sam 21 Sep 2024 - 21:32 par Goudrelle
» Projet de retraite
Jeu 19 Sep 2024 - 21:44 par patrbell
» Créer un arbre
Jeu 19 Sep 2024 - 7:04 par Goudrelle
» Gateau aux sirop d'érable
Mar 17 Sep 2024 - 20:07 par Goudrelle