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Ils disent NON aux éoliennees
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Ils disent NON aux éoliennees
Une municipalité du Centre-du-Québec dit non aux éoliennes
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MARTIN MÉNARD
Journaliste
Des citoyens qui mettent des bâtons dans les pales du projet éolien Arthabaska de Boralex viennent d’obtenir une première victoire. La municipalité de Saint-Albert, dans le Centre-du-Québec, a signifié lors de son conseil municipal du 5 juin qu’elle ne procédera pas au changement de zonage permettant la construction des éoliennes sur son territoire. « C’est une grande victoire. C’est énorme, ce qui s’est passé hier », commente Pascale Boislard, résidente de Saint-Albert, horticultrice et membre de la Coalition NON aux éoliennes Arthabaska. « D’un commun accord avec les élus, [on a conclu que] si on amassait assez de noms [dans la pétition], ils allaient écouter la voix du peuple au lieu de tenir un référendum qui coûterait plusieurs milliers de dollars. Hier, on a déposé la pétition avec 80 % de toutes les signatures possibles. Le conseil municipal a ensuite dit qu’il laissait tomber le projet d’éoliennes », décrit-elle, visiblement soulagée.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pascale Boislard
Manque d’information
La Coalition NON aux éoliennes Arthabaska a pris naissance en réaction au manque d’information de la part du promoteur Boralex, spécifie Mme Boislard. « Au départ, on s’est regroupés surtout pour avoir de l’information et c’est devenu de l’opposition à mesure qu’on n’avait pas d’information de Boralex. On a différents degrés d’opposition [chez les membres de la coalition], mais ce qui nous unit le plus, c’est de mettre des éoliennes en terres agricoles. On est contre aussi [le fait] d’avoir des éoliennes à 700 m des résidences et [qu’elles puissent] mesurer 200 m de haut. Les citoyens se sont conscientisés et se sont réveillés », explique l’horticultrice.
À Warwick, le vent souffle également en défaveur du projet de Boralex. Le directeur général de la Ville, Matthieu Levasseur, fait état de beaucoup de commentaires des citoyens, « dont la quasi-totalité est en défaveur des éoliennes ». Il ajoute qu’une tranche de citoyens sont indécis, mais que ceux-ci désirent prendre conscience des résultats d’études d’impact sur l’environnement et la santé avant que leur municipalité donne le feu vert au projet. Or, de tels résultats d’étude et les simulations visuelles ne sont pas disponibles pour l’instant. « Est-ce que le promoteur aurait pu fournir plus d’informations? Je crois que oui », affirme M. Levasseur. Par manque d’information, plusieurs citoyens indécis semblent commencer à s’opposer au projet, observe-t-il. La prochaine étape pour Warwick consiste à recueillir des signatures en vue d’une demande de participation à un référendum. Les élus prendront une décision le 19 juin à savoir s’ils optent pour un référendum ou s’ils décident tout simplement de ne pas procéder au changement de zonage permettant la construction des éoliennes sur leur territoire.
À la Coalition NON aux éoliennes Arthabaska, Pascale Boislard estime qu’un refus de Warwick, de Saint-Albert et de Sainte-Élizabeth-de-Warwick, comme elle l’anticipe, ferait perdre trop de sites à Boralex dans le secteur, ce qui mettrait fin au projet éolien Arthabaska, espère-t-elle. Jointe par La Terre, Boralex n’a pas voulu commenter la décision politique de Saint-Albert.
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MARTIN MÉNARD
Journaliste
Des citoyens qui mettent des bâtons dans les pales du projet éolien Arthabaska de Boralex viennent d’obtenir une première victoire. La municipalité de Saint-Albert, dans le Centre-du-Québec, a signifié lors de son conseil municipal du 5 juin qu’elle ne procédera pas au changement de zonage permettant la construction des éoliennes sur son territoire. « C’est une grande victoire. C’est énorme, ce qui s’est passé hier », commente Pascale Boislard, résidente de Saint-Albert, horticultrice et membre de la Coalition NON aux éoliennes Arthabaska. « D’un commun accord avec les élus, [on a conclu que] si on amassait assez de noms [dans la pétition], ils allaient écouter la voix du peuple au lieu de tenir un référendum qui coûterait plusieurs milliers de dollars. Hier, on a déposé la pétition avec 80 % de toutes les signatures possibles. Le conseil municipal a ensuite dit qu’il laissait tomber le projet d’éoliennes », décrit-elle, visiblement soulagée.
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Manque d’information
La Coalition NON aux éoliennes Arthabaska a pris naissance en réaction au manque d’information de la part du promoteur Boralex, spécifie Mme Boislard. « Au départ, on s’est regroupés surtout pour avoir de l’information et c’est devenu de l’opposition à mesure qu’on n’avait pas d’information de Boralex. On a différents degrés d’opposition [chez les membres de la coalition], mais ce qui nous unit le plus, c’est de mettre des éoliennes en terres agricoles. On est contre aussi [le fait] d’avoir des éoliennes à 700 m des résidences et [qu’elles puissent] mesurer 200 m de haut. Les citoyens se sont conscientisés et se sont réveillés », explique l’horticultrice.
À Warwick, le vent souffle également en défaveur du projet de Boralex. Le directeur général de la Ville, Matthieu Levasseur, fait état de beaucoup de commentaires des citoyens, « dont la quasi-totalité est en défaveur des éoliennes ». Il ajoute qu’une tranche de citoyens sont indécis, mais que ceux-ci désirent prendre conscience des résultats d’études d’impact sur l’environnement et la santé avant que leur municipalité donne le feu vert au projet. Or, de tels résultats d’étude et les simulations visuelles ne sont pas disponibles pour l’instant. « Est-ce que le promoteur aurait pu fournir plus d’informations? Je crois que oui », affirme M. Levasseur. Par manque d’information, plusieurs citoyens indécis semblent commencer à s’opposer au projet, observe-t-il. La prochaine étape pour Warwick consiste à recueillir des signatures en vue d’une demande de participation à un référendum. Les élus prendront une décision le 19 juin à savoir s’ils optent pour un référendum ou s’ils décident tout simplement de ne pas procéder au changement de zonage permettant la construction des éoliennes sur leur territoire.
À la Coalition NON aux éoliennes Arthabaska, Pascale Boislard estime qu’un refus de Warwick, de Saint-Albert et de Sainte-Élizabeth-de-Warwick, comme elle l’anticipe, ferait perdre trop de sites à Boralex dans le secteur, ce qui mettrait fin au projet éolien Arthabaska, espère-t-elle. Jointe par La Terre, Boralex n’a pas voulu commenter la décision politique de Saint-Albert.
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2x6 LS Bilodeau , Aucune entaille pour 2023, année de reconstruction si Dieu le veut ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Amoureux des sucres, mais ma priorité numéro un, ma famille.
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5/16, JérémyEstrie et Jean Duez aiment ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
Les gens sont plein de contradictions. Ils veulent freiner le réchauffement climatique et ne plus utiliser d'énergies fossiles. Mais ils ne veulent pas d'éoliennes dans leur campagne. Ils vont payer beaucoup plus cher pour une voiture électrique mais ne faire aucune concession pour produire de l'électricité renouvelable.
Les humains sont à un point de bascule. Peut-être même que nous avons dépassé le point de bascule et que le retour en arrière n'est déjà plus possible. Les enfants qui naissent aujourd'hui vont devoir vivre sous terre.
Concernant ce projet d'éolienne en particulier, ils ont peut-être raison. C'est peut-être le promoteur qui se croit dans une république bananière et veut agir sans respecter les gens qui vivent sur place. Moi non plus, je n'aimerais pas avoir une éolienne de 200 mètres de haut devant ma fenêtre.
Les humains sont à un point de bascule. Peut-être même que nous avons dépassé le point de bascule et que le retour en arrière n'est déjà plus possible. Les enfants qui naissent aujourd'hui vont devoir vivre sous terre.
Concernant ce projet d'éolienne en particulier, ils ont peut-être raison. C'est peut-être le promoteur qui se croit dans une république bananière et veut agir sans respecter les gens qui vivent sur place. Moi non plus, je n'aimerais pas avoir une éolienne de 200 mètres de haut devant ma fenêtre.
Jean Duez- Messages : 112
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Goudrelle aime ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
Un parc éolien devrait toujours être loin de la civilisation comme les barrages. Personne ne veux voir ca dans sa cour, sauf si l argent parle.
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5/16- Messages : 2265
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Goudrelle et JérémyEstrie aiment ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
Avez vous déjà fait affaire avec ce genre de compagnie? Moi oui. Il demande de signer des papiers qui spécifie que tu doit accepter intégralement un contrat que tu as pas vu. Dans le contrat, il peuvent faire ce qu’ils veulent sur ton terrain. Quand nous avons une rencontre de tout les propriétaires, j’avais mentionné aux autres tout les attrapes du contrat. Une semaine après , j’étais exclu du projet.
L’écologie c’est beau pour certain. Mais je pense pas qu’il signerait ce genre de contrat…..
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struchon- Messages : 43
Date d'inscription : 26/08/2019
Age : 57
Ville/village : Matane
5/16 et JérémyEstrie aiment ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
Les éoliennes ne sont pas une solution écologique, la pollution qu'elles générent est immense, au point de vue sonore, c'est dégoûtant mais, au point de vue déchets c'est pire, les palmes doivent être changé relativement régulièrement et les anciennes ne peuvent pas être recycler(a moins d'avoir un artiste qui désire les transformer en banc de parc, et encore la économiquement parlant sa coute des milliers et des milliers de dollars à faire.) L'éolien est une solution théoriquement intéressante au points de vu individuels, lorsque l'on réfléchi au besoin commercial et sociétaires l'hydro et le nucléaire(ouin c'est pas le fun mais faut etre realiste)sont dans les options les plus réalistes points de vue environnemental
lenroc.db@gmail.com- Messages : 1
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5/16, Goudrelle, JérémyEstrie et struchon aiment ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
La premiere fois que j'ai vue une eolienne en marche , elle était a peut être un KM de moi, j'ai tout simplement pas été impressionné, surtout par le bruit constant que ca fait et a vrai dire, j'en voudrais pas autour de chez moi !!!
Ce que Struchon fait mention, ca ne me surprend pas du tout, meme que ca me fait penser au film qui avait été fait en rapport a une histoire vrai au USA lorsque le gouvernement voulait faire du fracking sur les terres agricole de la population, on leur a fait rêver tout haut, beaucoup de gens qui on signé un contrat le regrette aujourd'hui car l'eau souterrain est maintenant contaminé.
J'ai entendu dire , lorsque on dois changer les pale sur une éolienne, celle-ci ne sont pas recyclable ?
Une éolienne c'est bruyant et ceci sans parler de milliers d'oiseaux qui meurent due aux mouvements des pales !!!
C'est bien beau vouloir tourner carbo neutre , mais pas certain que c'est la solution de l'avenir, surtout lorsque nous savons tous que la plupart de l'électricité que nous produisons est vendu aux autres pays !?
Ce que Struchon fait mention, ca ne me surprend pas du tout, meme que ca me fait penser au film qui avait été fait en rapport a une histoire vrai au USA lorsque le gouvernement voulait faire du fracking sur les terres agricole de la population, on leur a fait rêver tout haut, beaucoup de gens qui on signé un contrat le regrette aujourd'hui car l'eau souterrain est maintenant contaminé.
J'ai entendu dire , lorsque on dois changer les pale sur une éolienne, celle-ci ne sont pas recyclable ?
Une éolienne c'est bruyant et ceci sans parler de milliers d'oiseaux qui meurent due aux mouvements des pales !!!
C'est bien beau vouloir tourner carbo neutre , mais pas certain que c'est la solution de l'avenir, surtout lorsque nous savons tous que la plupart de l'électricité que nous produisons est vendu aux autres pays !?
Dernière édition par Goudrelle le Mar 20 Juin 2023 - 16:53, édité 1 fois
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5/16 et JérémyEstrie aiment ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
lenroc.db@gmail.com a écrit:Les éoliennes ne sont pas une solution écologique, la pollution qu'elles générent est immense, au point de vue sonore, c'est dégoûtant mais, au point de vue déchets c'est pire, les palmes doivent être changé relativement régulièrement et les anciennes ne peuvent pas être recycler(a moins d'avoir un artiste qui désire les transformer en banc de parc, et encore la économiquement parlant sa coute des milliers et des milliers de dollars à faire.) L'éolien est une solution théoriquement intéressante au points de vu individuels, lorsque l'on réfléchi au besoin commercial et sociétaires l'hydro et le nucléaire(ouin c'est pas le fun mais faut etre realiste)sont dans les options les plus réalistes points de vue environnemental
Bienvenue parmi nous Lenroc !!


Exactement !!! Merci


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Re: Ils disent NON aux éoliennees
RÉGIONS
20 JUIN 2023
Éoliennes : des agriculteurs favorables se font « lancer des roches »
MARTIN MÉNARD
Journaliste
La tension monte d’un cran relativement au projet éolien Arthabaska, dans le Centre-du-Québec, alors que le promoteur Boralex a annoncé le 15 juin qu’un nombre suffisant d’agriculteurs désirent des éoliennes sur leurs terres, permettant d’atteindre le minimum de capacité potentielle du projet de 200 mégawatts, et ainsi de le déposer officiellement à Hydro-Québec. Cependant, les agriculteurs qui sont favorables à la construction d’éoliennes sur leur terre se font montrer du doigt par les opposants.
Cette division n’est pas agréable, dit le producteur laitier Olivier Lavertu, de Warwick.
On est tannés de se faire lancer les roches. Je me suis fait traiter “d’innocent”. On m’a invité à aller vivre ailleurs, dans le nord, où je pourrais faire n’importe quoi.
Olivier Lavertu
Ce dernier s’était engagé dans les démarches pour signer le contrat avec Boralex permettant la construction d’une ou de plusieurs éoliennes sur ses terres de Warwick. Les élus de sa municipalité ont cependant pris la décision le 16 juin qu’ils ne permettront pas la construction d’éoliennes sur leur territoire, mettant fin au projet d’Olivier Lavertu. « Mais notre chien n’est pas mort. On a grandi avec ce projet-là; on sait mieux quoi demander. Il y a des éoliennes qui vont se construire [dans d’autres municipalités]. Les gens vont apprivoiser ça avec les années. Peut-être qu’on pourra avoir un autre projet plus tard », commente-t-il.
Des arguments
Peu d’agriculteurs affichent publiquement leur volonté d’implanter des éoliennes chez eux par crainte de commentaires défavorables de la part de la population. Olivier Lavertu a cependant accepté d’expliquer son choix à La Terre. « Les gens sautent aux conclusions sans écouter ce qu’on a à dire. Les producteurs de lait, on s’est donné l’objectif d’être carboneutres en 2050 et un projet éolien d’énergie renouvelable comme celui-là, ça me rapproche de cet objectif à long terme. Je crois aussi que la conversion énergétique de nos tracteurs se fera à l’hydrogène. Et l’hydrogène prend beaucoup d’électricité, qu’il faudra produire », arguait-il avant que sa municipalité ferme la porte aux éoliennes.
L’agriculteur militait alors pour que la MRC redistribue les fonds qu’elle obtiendrait du parc éolien vers le milieu agricole. « On veut que les bénéfices de ce projet reviennent à l’agriculture. On veut que la MRC crée un fonds agroenvironnemental où, par exemple, on pourrait créer des installations pour recycler et valoriser les plastiques agricoles à utilisation unique. » Évidemment, l’un des arguments importants est l’argent. Boralex lui aurait offert environ 18 000 $ par année par éolienne de 6 mégawatts construite chez lui, en plus d’un léger pourcentage sur les ventes d’électricité.
Perte de milieu agricole
La majorité des éoliennes du projet Arthabaska se retrouveraient en territoire agricole. Pascale Boislard, horticultrice et membre de la Coalition NON aux éoliennes Arthabaska, s’oppose à ce qu’on utilise des terres cultivables pour construire des éoliennes. Idem pour l’Union des producteurs agricoles (UPA), qui s’est affichée contre le projet.
Olivier Lavertu ne comprend d’ailleurs pas cette position de son organisation syndicale. « Moi non plus, je ne veux pas empiéter dans le garde-manger de mes vaches. Le projet d’éoliennes, c’est donc zéro perte nette [de terre agricole]. On veut un échange de superficie. Ce qui va être pris pour construire les éoliennes, on veut le reprendre en agrandissant les terres dans nos boisés, par exemple. » Boralex ajoute que l’échange pourrait se faire avec des superficies en friche ailleurs sur le territoire.
20 JUIN 2023
Éoliennes : des agriculteurs favorables se font « lancer des roches »
MARTIN MÉNARD
Journaliste
La tension monte d’un cran relativement au projet éolien Arthabaska, dans le Centre-du-Québec, alors que le promoteur Boralex a annoncé le 15 juin qu’un nombre suffisant d’agriculteurs désirent des éoliennes sur leurs terres, permettant d’atteindre le minimum de capacité potentielle du projet de 200 mégawatts, et ainsi de le déposer officiellement à Hydro-Québec. Cependant, les agriculteurs qui sont favorables à la construction d’éoliennes sur leur terre se font montrer du doigt par les opposants.
Cette division n’est pas agréable, dit le producteur laitier Olivier Lavertu, de Warwick.
On est tannés de se faire lancer les roches. Je me suis fait traiter “d’innocent”. On m’a invité à aller vivre ailleurs, dans le nord, où je pourrais faire n’importe quoi.
Olivier Lavertu
Ce dernier s’était engagé dans les démarches pour signer le contrat avec Boralex permettant la construction d’une ou de plusieurs éoliennes sur ses terres de Warwick. Les élus de sa municipalité ont cependant pris la décision le 16 juin qu’ils ne permettront pas la construction d’éoliennes sur leur territoire, mettant fin au projet d’Olivier Lavertu. « Mais notre chien n’est pas mort. On a grandi avec ce projet-là; on sait mieux quoi demander. Il y a des éoliennes qui vont se construire [dans d’autres municipalités]. Les gens vont apprivoiser ça avec les années. Peut-être qu’on pourra avoir un autre projet plus tard », commente-t-il.
Des arguments
Peu d’agriculteurs affichent publiquement leur volonté d’implanter des éoliennes chez eux par crainte de commentaires défavorables de la part de la population. Olivier Lavertu a cependant accepté d’expliquer son choix à La Terre. « Les gens sautent aux conclusions sans écouter ce qu’on a à dire. Les producteurs de lait, on s’est donné l’objectif d’être carboneutres en 2050 et un projet éolien d’énergie renouvelable comme celui-là, ça me rapproche de cet objectif à long terme. Je crois aussi que la conversion énergétique de nos tracteurs se fera à l’hydrogène. Et l’hydrogène prend beaucoup d’électricité, qu’il faudra produire », arguait-il avant que sa municipalité ferme la porte aux éoliennes.
L’agriculteur militait alors pour que la MRC redistribue les fonds qu’elle obtiendrait du parc éolien vers le milieu agricole. « On veut que les bénéfices de ce projet reviennent à l’agriculture. On veut que la MRC crée un fonds agroenvironnemental où, par exemple, on pourrait créer des installations pour recycler et valoriser les plastiques agricoles à utilisation unique. » Évidemment, l’un des arguments importants est l’argent. Boralex lui aurait offert environ 18 000 $ par année par éolienne de 6 mégawatts construite chez lui, en plus d’un léger pourcentage sur les ventes d’électricité.
Perte de milieu agricole
La majorité des éoliennes du projet Arthabaska se retrouveraient en territoire agricole. Pascale Boislard, horticultrice et membre de la Coalition NON aux éoliennes Arthabaska, s’oppose à ce qu’on utilise des terres cultivables pour construire des éoliennes. Idem pour l’Union des producteurs agricoles (UPA), qui s’est affichée contre le projet.
Olivier Lavertu ne comprend d’ailleurs pas cette position de son organisation syndicale. « Moi non plus, je ne veux pas empiéter dans le garde-manger de mes vaches. Le projet d’éoliennes, c’est donc zéro perte nette [de terre agricole]. On veut un échange de superficie. Ce qui va être pris pour construire les éoliennes, on veut le reprendre en agrandissant les terres dans nos boisés, par exemple. » Boralex ajoute que l’échange pourrait se faire avec des superficies en friche ailleurs sur le territoire.
Le projet éolien de Boralex perd du terrain
Le projet éolien Arthabaska de Boralex prévoyait au départ jusqu’à 67 éoliennes sur le territoire couvert par les municipalités de Saint-Albert, de Sainte-Séraphine, de Sainte-Élizabeth-de-Warwick, de Victoriaville et de Warwick. Sous la pression des citoyens, les municipalités de Saint-Albert et de Warwick viennent cependant d’interdire la construction d’éoliennes sur leur territoire. Il reste maintenant à Sainte-Élizabeth-de-Warwick à décider si elle procédera au changement de zonage permettant la construction des éoliennes sur son territoire. Au moment d’écrire ces lignes, seules les municipalités de Sainte-Séraphine et de Victoriaville permettaient la construction d’éoliennes. Avec l’accord reçu d’agriculteurs de ces deux municipalités, Boralex pourrait ériger environ 33 éoliennes, indique Jordan Longchamps, conseiller aux affaires publiques et aux communications de l’entreprise. « Selon les décisions prises à Sainte-Séraphine, et si on continue à avoir des signatures, on pourrait augmenter ce nombre d’éoliennes », précise-t-il._________________
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Goudrelle- Admin
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Re: Ils disent NON aux éoliennees
la chicane des éoliennes... mon beau-frère en as 3 en avant de sa maison... elles ne sont pas bruyantes sauf journée humide avec brume épaisse. ont peut entendre passer les palmes mais ça arrive que quelques journées par année . je me suis rendu a la base de ces éolienne et pas vu des oiseaux de mort a terre
il les voit en avant de sa maison ca lui donne 500$ par année il n'est pas contre le projet mais il aurais surement aimer les avoir sur ses terres pour avoir les $$ qui va avec.
A toutes les années je vais faire du camping sauvage près des éolienne c'est pas bruyant tant que ça....c'est sur que les anti vont être contre et trouver toute sorte de raison pour ne pas en avoir devant eux mais sur leurs terres c'est autre choses.
il y a peut être des modèles plus silencieuse que d'autre...
Mais a St-Albert et Warwick c'est des très belle terre agricole je ne crois pas qu'elles ont raison d'être là.
si personne ne veut d'éolienne ont construira un autre barrage et inonderas des kilomètre de terres...ont n'a pas le choix il faut faire la transition vers l'électricité et ont n'auras pas assez de courant.
il les voit en avant de sa maison ca lui donne 500$ par année il n'est pas contre le projet mais il aurais surement aimer les avoir sur ses terres pour avoir les $$ qui va avec.
A toutes les années je vais faire du camping sauvage près des éolienne c'est pas bruyant tant que ça....c'est sur que les anti vont être contre et trouver toute sorte de raison pour ne pas en avoir devant eux mais sur leurs terres c'est autre choses.
il y a peut être des modèles plus silencieuse que d'autre...
Mais a St-Albert et Warwick c'est des très belle terre agricole je ne crois pas qu'elles ont raison d'être là.
si personne ne veut d'éolienne ont construira un autre barrage et inonderas des kilomètre de terres...ont n'a pas le choix il faut faire la transition vers l'électricité et ont n'auras pas assez de courant.
t-blanc- Messages : 701
Date d'inscription : 05/05/2015
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Jean Duez aime ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
t-blanc a écrit: elles ne sont pas bruyantes sauf journée humide avec brume épaisse. ont peut entendre passer les palmes mais ça arrive que quelques journées par année . je me suis rendu a la base de ces éolienne et pas vu des oiseaux de mort a terre
...
si personne ne veut d'éolienne ont construira un autre barrage et inonderas des kilomètre de terres...ont n'a pas le choix il faut faire la transition vers l'électricité et ont n'auras pas assez de courant.
C'est important dans un débat de respecter toutes les opinions. Galilée a été condamné par toute la société de son époque et c'est lui seul qui avait raison.
Jean Duez- Messages : 112
Date d'inscription : 24/08/2019
Ville/village : Ile d'Orleans
JérémyEstrie, t-blanc, Jean-Luc et struchon aiment ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
Je vais souvent a Therford Mines pour faire du vélo de montagne au parc du sommet ou se trouve plusieurs éolinnes, oui ces dernières sont bruyantes mais pas plus pire qu'une route achalandés. Je vais souvent au Vermont et dans cette état il y a beaucoup de parc de panneaux solaire , peut être une option pour le Québec.
JérémyEstrie- Messages : 348
Date d'inscription : 24/04/2014
Ville/village : Quelque part en Estrie
Re: Ils disent NON aux éoliennees
Bon il essaient d'en installer dans Lotbinière mais de façon hypocrite. Premièrement il ont convaincu les dirigeants de la MRC et ensuite les maires et qui ne peuvent parler et eux voit l'argent que sa peu rapporter.(intéressant pour les petites municipalité). La population n'est pas informer et certaine personne circule pour faire signer les contrats sans trop d'information ou vague. Le pire c'est que la compagnie a cibler de belle terre agricole fertile et dégager de la vallée du st laurent. Pourquoi ne vont t-il pas mettre cela dans des région ou le sol est incultivable et loin des maisons?
timari- Messages : 34
Date d'inscription : 22/02/2021
Ville/village : Leclercville
5/16 et Goudrelle aiment ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
Ils n'ont pas changé, Il font signer une promesse de contrat en retour d'un montant d'argent pour chaque année avant le développement du projet. Cependant il faut bien regarder cette promesse. Il doit être encore inscrit que vous devez accepter l'intégralité du futur contrat a venir.....Je ne suis pas contre du développement des éoliennes mais pas de cette manière. à Bais des sables lorsqu'ils son arrivé avec ce contrat, les propriétaires ont
paniqué à la lecture du contrat. Ils ont dû prendre un avocat.
paniqué à la lecture du contrat. Ils ont dû prendre un avocat.
struchon- Messages : 43
Date d'inscription : 26/08/2019
Age : 57
Ville/village : Matane
Goudrelle aime ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
C'est drôle la compagnie Energex dans leur rencontre de cette semaine ont parler de leur projet de Baie des sables et qu'il pouvait nous donner des numéros de personnes a qui contacter comme quoi que sa avait bien fonctionner et que la population est satisfaite.
timari- Messages : 34
Date d'inscription : 22/02/2021
Ville/village : Leclercville
Goudrelle aime ce message
Re: Ils disent NON aux éoliennees
Satisfait pcq c'est maître Denis Tremblay a Matane qui a négocié le tout. Tout peut le contacter il vas te dire que les proprio trouvaient pas ça si drôle eux. Tu peut aussi demander a Energex la copie de leur contrat et si vous aurez le même...Timari, c'est vous qui décider et c'est ok. Je veux simplement que vous ayez toutes les informations pour prendre une décision éclairée.
struchon- Messages : 43
Date d'inscription : 26/08/2019
Age : 57
Ville/village : Matane
Goudrelle et JérémyEstrie aiment ce message
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